Contribution d’une habitante

Date : 12 novembre 2017

 

Titre de la contribution : Contribution soirée du 7 novembre 2017

 

Bonjour,

 

Je suis habitante de Noisy -le- sec et riveraine du site, je regrette le manque d’informations sur un projet aussi important pour tous les acteurs concernés. Nous sommes des adultes sensibilisés et responsables de nos gestes pour sauvegarder notre planète. Car l’enjeu est bien là. Cette sauvegarde se fera grâce aux petits gestes de chacun dans notre vie quotidienne : réduction des déchets, tri et recyclage.
Il est nécessaire d’éduquer les personnes dès le plus jeune âge, de concerter le secteur économique pour réduire les emballages, et enfin de créer des ressourceries pour partager et donner une seconde ou troisième vie aux biens de consommation.

 

Je suis enseignante, est dans mon école élémentaire, nous organisons le tri des déchets de la cantine, nous avons un compost pour le jardin, nous récupérons les piles usagées… Les enfants adhèrent à ce projet et ils seront les adultes acteurs pour appliquer les lois et transformations d’aujourd’hui.

 

J’ai eu connaissance de la réunion de clôture du mardi 7 novembre, par une association présente sur le marché et je n’ai pas reçu d’autres informations, ni flyers par la Mairie ou le Syctom, comme beaucoup de personnes présentes d’autres communes ce soir-là.

 

J’étais très surprise d’apprendre qu’il s’agissait d’une concertation engagée depuis le 4 juillet, que des » ateliers » se sont tenus en octobre mais avec très peu de participants, cherchez l’erreur ! Entre les congés d’été et les informations qui n’arrivent pas dans les boites aux lettres…

 

La réunion du mardi 7 novembre, a été pour ma part, plus un échange et un débat qu’une réunion de clôture. Quel dommage !

 

Mais j’ai pu comprendre que seul le projet n°1 doit être retenu car il insiste sur un centre de tri performant une déchèterie exemplaire, une ressourcerie de qualité et bien sûr le transport par voie fluviale.

 

Concernant le projet 2 et 3 : ils sont plus coûteux (cf votre plaquette distribuée) et me semble moins ambitieux en terme de traitement par rapport à la loi énergétique ( selon les différents graphiques exposés) et selon votre plaquette il n’existe pas encore de réseau de chauffage à compléter.

 

Pour conclure, vous avez rappelé que le secteur d’implantation du site, est en réseau urbain dense, alors merci de prendre appui sur nous et de considérer nos craintes tant en termes de nuisances, de santé publique et de cadre vie.

 

Contrairement à ce qui a été dit par M. Gautier, nous souhaitons traiter nos déchets sans avoir à les envoyer ailleurs et avec un maximum de garanties et de précisions sur les coûts et la sécurité.

 

 

Réponse du Syctom

 

 

Bonjour,

 

Nous vous remercions pour votre contribution et répondons ci-dessous à vos différentes remarques.

 

Le Syctom salue l’initiative que vous avez mise en place dans votre école élémentaire. En effet, les citoyens doivent être tenus informés et responsabilisé dès le plus jeune âge. C’est pourquoi, en complément de sa compétence de traitement des déchets ménagers, le Syctom mène des actions de prévention et de sensibilisation sur son territoire et accompagne les collectivités dans leur démarche. L’ensemble de ces activités est présenté sur son site internet. Vous pourrez les découvrir à la rubrique Prévention et sensibilisation. Et, plus particulièrement, des actions sont menées à destination du jeune public, comme sur l’espace pédagogique en ligne « TOM ». Par ailleurs, le Syctom accompagne l’Etablissement Public Territorial Est Ensemble dans l’expérimentation de la collecte des biodéchets auprès des marchés mais aussi des écoles du territoire depuis le mois d’octobre 2017. Cette expérimentation permet de soutenir les démarches d’éducation au tri dans les écoles des neuf villes du territoire d’Est Ensemble, dont votre ville, Noisy-le-Sec.

 

Comme cela a été présenté lors de la réunion publique à laquelle vous avez participé, le Syctom a souhaité mettre en œuvre des moyens nombreux et divers afin d’informer le public sur les modalités de la concertation préalable. L’annonce de l’ouverture de la concertation préalable a été diffusée : sur le site internet du projet et sur le site internet du Syctom, dans les journaux locaux grâce à des encarts presse et à la reprise par les journalistes du communiqué de presse que le Syctom a adressé aux rédactions, sur le territoire avec la diffusion de la lettre d’information à 88 000 exemplaires. Une lettre d’information en version numérique a également été adressée aux internautes en ayant fait la demande. Pour compléter l’information et inviter le plus grand nombre de citoyens à y prendre part, 10 000 flyers d’invitation ont également été tractés les jours qui ont précédé la réunion publique d’ouverture, près des métros Bobigny Pantin – Raymond Queneau, Pablo Picasso, Eglise de Pantin, Hoche, Gare de Noisy-le-Sec et enfin sur le marché du centre à Romainville.

 

Le Syctom a fait le choix d’organiser une concertation sur une période de plus de quatre mois allant du 4 juillet au 13 novembre 2017. Les ateliers thématiques n’ont pas été les seuls moyens permettant au public de participer, en effet le site internet du projet ainsi que l’exposition itinérante qui a réalisé douze étapes entre le 9 septembre et le 14 octobre à Romainville, Bobigny, Noisy-le-Sec, Pantin et Paris ont été autant d’opportunités destinées à rendre possible la participation de tous au projet.

 

Et enfin, au regard de la densité du territoire, le Syctom comprend votre inquiétude concernant les risques de nuisances. C’est pourquoi, dans le cadre de la future installation, les activités susceptibles de générer des odeurs se feront au sein de bâtiments dédiés, clos et ventilés, dont l’air est traité avant rejet, réduisant au minimum le risque de propagation des odeurs dans l’environnement proche du site.

 

Aussi, le Syctom veille à garantir la maîtrise des impacts environnementaux et sur la santé de l’ensemble de ses installations. La qualité de l’air aux abords des centres de valorisation énergétique est contrôlée en permanence par les exploitants des sites avec des mesures en continu. Les services de l’Etat ainsi que le Syctom mènent également des campagnes régulières de contrôle des rejets et, des mesures des retombées atmosphériques par jauge Owen et bio-surveillance (mousses et lichens). Les résultats de ces mesures montrent que ces installations n’ont pas d’impact sur la qualité des milieux environnants. Quelle que soit la solution retenue par le Comité syndical pour la gestion des OMR, les entreprises qui seront retenues par le Syctom pour construire et exploiter cette installation devront respecter la réglementation en vigueur en matière de maîtrise des impacts, mais également les exigences du Syctom, intransigeant sur ces questions.

 

Enfin, les solutions proposées ne divergent que sur la façon de gérer les Ordures Ménagères Résiduelles (OMR). Les autres éléments de programme (réception des collectes sélectives, accueil des biodéchets, création d’une ressourcerie, maintien de la déchèterie, évacuation des produits par voie fluviale, …) sont prévus quelle que soit la solution pour les OMR.

 

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