Contribution d’une habitante

Date : 5 juillet 2017

 

Titre de la contribution :  » Proximité des habitations : attention aux nuisances « 

 

Bonjour,

Retenue ce soir, je tenais néanmoins à m’exprimer sur ce sujet sensible. J’habite à 50 m du Métro Bobigny-Raymond Queneau et déjà actuellement, des odeurs douteuses voguent régulièrement dans notre zone.

Par ailleurs, si des efforts ont été faits pour éviter les dépôts sauvages, ils ont juste changer de place (le long de la RN3). Tout cela n’est pas valorisant du tout pour toute la zone d’habitation alentour. Dieu merci, nous avons échappé au projet d’usine de méthanisation !!

Si vous devez, ce que je comprends fort bien, augmenter les capacités de traitement, il est important de prendre en compte de manière TRES CONCERNEE les nuisances qui vont être créées de manière à les minimiser au maximum, voire à les réduire versus aujourd’hui tout en augmentant la capacité du site pour autant. Eloigner le plus possible les nouvelles installations des habitations me paraît être la mesure de base.

Bonne réunion, Cdt,

 

Réponse

 

Bonjour Madame,

Nous vous remercions pour l’intérêt porté au projet et à la démarche de concertation, et pour votre contribution. En réponse, nous vous apportons quelques précisions.

 

Quel que soit le choix fait par le Syctom pour le programme de la future installation, il est prévu de traiter tous les impacts, y compris ceux qui présentent une faible occurrence. Le Syctom maintient en effet un haut niveau d’exigence technique pour minimiser les impacts et s’assurer de la mise en œuvre de solutions techniques éprouvées et efficientes.

 

Ainsi, dans le cadre du futur projet, les activités susceptibles de générer des odeurs se feront au sein de bâtiments dédiés, clos, accessibles depuis des sas, ventilés et dont l’air est traité avant rejet, permettant de maîtriser le risque de propagation des odeurs dans l’environnement proche du site. Le Syctom mesure de façon régulière les odeurs mais aussi le bruit, sources potentielles de nuisances pour les riverains de ses installations qui sont implantées au cœur des bassins de vie.

 

En outre, le Syctom est aussi attentif à la résorption des nuisances liées aux transports des déchets. Le Syctom étudie ainsi la possibilité d’un accès direct au site depuis l’ex-RN 3, afin de permettre d’éviter le transit de camion d’apport de déchets via le réseau routier local et notamment le passage au travers des centres urbains.

 

Par ailleurs, afin de réduire la pollution et la congestion urbaine, il est prévu de privilégier, dans le cadre de ce projet, les transports fluviaux pour évacuer les produits et sous-produits issus du site (dans des conteneurs), grâce à la création d’un port sur la parcelle de Mora-Le-Bronze (Bobigny) reliée à la parcelle de Romainville par un passage déjà construit sous l’ex RN3 en bordure du Canal de l’Ourcq. A noter : chaque transport par péniche se substitue au passage d’environ 12 – 13 camions.

 

Vous évoquez le sujet relatif aux dépôts sauvages : sachez que dans le cadre du programme de la future installation, l’activité de déchèterie sera maintenue et modernisée, permettant aux usagers de déposer leurs encombrants, gravats etc.
Il est aussi prévu la création d’une ressourcerie / atelier de réparation des produits déposés par les habitants, permettant aux objets d’avoir une seconde vie. L’implantation de cette ressourcerie répond aux ambitions du territoire de développer davantage le ré-emploi, avec le soutien du Syctom.

 

Enfin, conscients des réflexions qui sont menées sur l’impact des usines en ville, le Syctom s’est engagé à investir les moyens nécessaires pour réaliser un traitement architectural de qualité de cette future installation, comme en témoigne les installations et projets à Isséane, dans le 17ème arrondissement de Paris ou encore à Saint-Ouen.

 

 

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